Et si nous devenions SMARTI ?

S.M.A.R.T. Cet acronyme a envahi le monde professionnel. Pas une seule réunion de travail, pas un seule publication sur Linkedin ne trouve vie sans avoir dans son code ADN le SMART.

Ok, j’exagère. Mais à peine. Et à vrai dire, ce qui me chiffonne avec cette utilisation du SMART, c‘ est qu’elle est à mon sens abusive et clinique.

• Abusive car comment imaginer à ce jour une réunion, un écrit tel qu’une recommandation, un cahier des charges, un workshop sans l’emploi systématique de ce mot. Comme si de l’employer renforcer aux yeux de nos collaborateurs notre légitimité professionnelle.
• Clinique dans le sens où la mise en place d’objectifs SMART est aseptisée, fade comme si dans notre caisse à outils, c’était notre seul outil de prédilection, l’outil que l’on brandit quelque soit la situation rencontrée.

Soyons clairs, je ne remets pas en cause l’importance de définir des objectifs SMART mais plutôt son utilisation réflexe qui nous fait alors passer pour le « bon élève premier de sa classe » davantage pour son assiduité que pour son audace.

Alors oui, définissons des objectifs professionnels et personnels, ils nous aident à progresser, à condition d’y associer les actions nécessaires. Et force est de constater que de passer de leurs énumérations à leurs accomplissements est une autre paire de manches (j’essaierai prochainement d’apporter ma vision sur ce sujet)

Et lors de la définition de ses objectifs, expérimentons chaque lettre de cette acronyme plutôt que se simplement se dire : ok, c’est juste un moyen mnémotechnique, et il faut que je trouve une réponse qui me conviendra peut être « tièdement » mais fera plaisir à mon entourage.

Ces objectifs sont une preuve d’engagement d’abord avec vous-même, soyez sincères et authentique.

N’oublions pas que des objectifs vagues mènent forcément à des résultats vagues. Donc appliquons-nous, mettons-y notre coeur et/ou nos tripes (suivant nos préférences)

Enfin, et là je me réfère à mon titre. Il n’y a pas un seul dirigeant, entrepreneur à succès qui soit parvenu à se hisser dans le fortune 500 sans avoir été pugnace, assidu, travailleur et surtout sans avoir un jour sorti une feuille de papier et défini son projet et les objectifs à atteindre. Dis comme cela, c’est un peu racoleur, je n’en ai pas la certitude après tout. Mais qui peut encore croire au succès sans travail ?
Que ce soit pour un entrepreneur de génie comme Elon Musk, un groupe de musique comme Metallica, une écrivaine comme J.K. Rowling, ils ont tous oeuvré pour leur réussite et continuent de le faire.

Toutefois, ils ont utilisé une composante essentielle à la définition de leurs objectifs : l’intuition.

Intuition : • Connaissance immédiate de la vérité sans l’aide du raisonnement. •Faculté qui permet de prévoir, de deviner.

L’intuition est donc cette compétence métaphysique qui permet de se projeter dans une situation future, d’utiliser cette pensée créative comme catalyseur de nos prochaines actions.

Alors oui, osons désormais prendre la vraie mesure de notre définition d’objectifs, et ajoutons-y notre essence intuitive pour alors nous permettre d’obtenir des résultats significatifs et emblématiques.

Devenons S.M.A.R.T.I. et martelons-nous encore et encore les mots de Steve Jobs :‍

« Ayez le courage de suivre votre coeur et votre intuition. Ils savent déjà ce que vous voulez vraiment devenir. Tout le reste est secondaire. »

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